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Témoignage de Didier
Bonjour,
D'après mes différents cardiologues, j'ai échappé à une "mort subite", voilà mon témoignage :
Pour ma part, je trouve qu'il y a une injustice.
Pendant des années, j'effectuais entre 08H00 à 10H00 de sport par semaine (natation, vélo, VTT, course à pied, gainage, musculation...). J'avais une bonne hygiène de vie, aucun abus, je ne buvais pas, je ne fumais pas et je mangeais cinq fruits et légumes... Résultat des courses en octobre 2018 lors d'un entraînement en vélo j'ai eu un accident cardiaque, mon cœur battait à 260 pulsations; pompiers, SAMU et soins intensifs dans une clinique. Si les soins n'avaient pas été prodigués dans l'heure, je mourais. Je me suis vu dans le tunnel de la mort alors que je partais dans l'autre monde. Maintenant, j'ai un défibrillateur implanté.
Quand je pense que certaines personnes font des abus (cigarette, alcool...) je me dis, ce n'est pas juste.
J'ai mis des semaines à me remettre psychologiquement mais c'est la vie, maintenant que je suis malheureusement limité je me dis : " ce n'est pas parce que tu es malade que tu dois te lamenter, alors bouge". Je pense qu'il y a pire que moi mais il y a quand même une injustice. J'ai une dysplasie arythmogène du ventricule droit.
Témoignage de la maman de Nina
Maman d'une petite Nina qui va sur ses 9 ans, en Août, je vous fais part de notre histoire, l'année dernière, ne sachant ni trop où, ni avec qui échanger.
Le 27 mars 2018 11h30, mon ex conjoint m'appelle au bureau pour me dire que Nina a fait un malaise, il n'en sait pas plus, juste elle est AVC les pompiers, en route, et consciente. Ni une ni deux, je quitte tout, travail, collègues, affaires et je saute dans la voiture. A l'approche de l'hôpital, une ambulance me double a vive allure, je sens que ce n'est pas bon, et que ma petite fille est dedans. Effectivement, à l'hôpital, on nous explique que Nina est dans le coma, placé par le corps médical car arrêt Cardiaque, le choc.
La puce essaie par 2 fois de se réveiller, le lendemain, les médecins décident de la réveiller en douceur. Hypnotiques pas de mémoire, semaine interminable, on ne sait pas si séquelles ou non. Par chance rien, la décision de l'opérer à Toulouse est prise. Nous voilà partis, semaine inoubliable, soutien, bienveillance, personnel compétent, opération réussie.
Nina a depuis le 13 Avril 2018 un défibrillateur sous les cotes une convalescence impeccable, beaucoup de stress, de peurs, de sur protection depuis elle prend un bêtabloquant, pas de sport en compétition pour le moment, un super suivi et une vie de petite fille qui redémarre.
Elle reste pourtant très angoissée, beaucoup de blancs, d'incompréhensions, du haut de son petit âge Nous apprenons a vivre avec cela, mais un dispositif a changé dans 8 ans, à nouveau la peur qui ne me quitte jamais, mais ma princesse toujours là pour ravir nos journées.
Voilà, merci tellement a tous.....je ne pourrai jamais oublier
Sa maman qui l'aime tellement
Témoignage d’Arthur, 16 ans
Je ne me souviens pas de cette journée ni des quinze jours suivants. Aujourd’hui, je peux seulement parler de l’après, le reste ce sont mes parents et ma sœur qui me l’ont raconté. C’était le 17 juin 2014, vers 17h30, j’allais voir un match de la coupe du monde chez un ami. J’ai pris mon vélo et fait quelques centaines mètres et à ce moment-là plus rien.
Le récit de mes parents : Deux jeunes adolescents de 12 ans m’ont trouvé à terre, le vélo à côté de moi. Ils ont crié et appelé les pompiers. Au même moment, une dame enceinte s’est approchée et a vu mon état. Elle m’a fait les premiers gestes suivis d’un massage cardiaque. En parallèle, un motard qui passait par là et voyant la scène, a pris le relais. Les pompiers sont arrivés et ils m’ont choqué avec leur défibrillateur. S’en est suivi le Samu et un transfert en hélicoptère à l’hôpital Henri Mondor de Créteil. Le diagnostic : mort subite ressuscitée certainement due à une repolarisation précoce. Après deux jours de coma et de soins intensifs, il a été décidé de m’implanter un défibrillateur de nouvelle génération, sans sonde qui passe dans la veine. L’implantation a eu lieu le 27 juin 2014 et je suis sorti de l’hôpital le 30 juin 2014. Aujourd’hui je vis tout à fait normalement et je n’ai aucun traitement médical.
Depuis l’âge de 4 ans, je pratique le football et je joue à haut niveau dans un grand club en Ile de France – Us Créteil Lusitanos.
Mon rêve est de devenir footballeur professionnel. 4 mois après et avec des examens complets, les cardiologues ont été d’accord pour me signer ma licence de football. J’ai pu rechausser mes crampons en novembre et depuis je m’entraîne 3 fois par semaine. J’ai effectué mon premier match officiel le 18 janvier 2015. Quelle émotion ! Et sans aucune appréhension. Quelle joie de retrouver ses coéquipiers et de partager sa passion. Le défibrillateur ne me gêne pas, bien au contraire il me rassure.
C’est aujourd’hui mon ange gardien.